Trouvez des solutions en Suisse Romande face aux relations toxiques!
Comment passer d’une relation toxique à une relation épanouie, légère et profonde ?
Tu enchaînes les relations intenses mais destructrices ? Tu as l’impression de revivre sans fin la même histoire d’amour — passionnelle au début puis très vite...toxique ?
Et si ces choix n’étaient pas des hasards, mais les reflets d’un triangle amoureux invisible, construit dans ton enfance ?
Dans cet article, je t’emmène explorer la mémoire traumatique familiale, comprendre pourquoi tu attires certains types de partenaires, et surtout comment faire le grand saut vers une relation épanouie, stable et profondément alignée avec ton âme.
Un chemin de guérison intime, spirituel, et libérateur t’attend.
Tu n’avais que ton cœur d’enfant, grand ouvert, pur, prêt à aimer. Et ce cœur a tout vu. Il a senti la peine de maman quand elle regardait papa, l’impuissance de papa face aux silences ou aux larmes de maman. Il a capté la tension dans les regards, les gestes retenus, les non-dits.
Il a aussi perçu ce que ni eux ni toi ne comprenaient encore : la douleur de papa dans son lien avec ses propres parents, les blessures de maman dans son histoire à elle, transmise bien avant toi.
Et par amour, ton cœur a voulu porter tout cela. Comme si aimer voulait dire "je vais alléger ce que tu ne sais pas porter". Tu t’es fait pont, médiateur, soutien invisible. Tu t’es mis entre eux — pas en rivalité, mais en amour absolu.
Ce triangle-là, papa/maman/toi, est devenu une matrice. Au début, ils étaient tout : les premiers visages de l’amour. Et puis, ils sont devenus aussi les premiers à être présent lors de l'ouverture de tes blessures.
Alors la formation de ton égo blessé a associé l’amour au manque, à l’attente, au déséquilibre.
C’est là que se sont fabriqué tes schémas répétitifs : "j’aime celui ou celle qui me manque", "j’aime celui qui ne me voit pas", "j’aime celle que je dois réparer".
Et sans le vouloir, tu as commencé à chercher, une fois adulte, quelqu’un qui pourrait te faire rejouer ce scénario. Quelqu’un qui réactivera ces mêmes manques — non pas pour souffrir à nouveau, mais dans l’espoir secret de, cette fois, réussir à guérir.
C’est ainsi que l’on tombe amoureux… non pas toujours de l’autre, mais de l’espoir inconscient d’une réparation ancienne.
Un épisode de la Radio Télévision Suisse explore les mécanismes psychologiques des relations toxiques et propose des pistes pour en sortir, cette ressource peu s'avérer utile.
Un site suisse offrant des outils concrets pour évaluer sa relation, comprendre les dynamiques toxiques et accéder à des ressources pourra aussi vous aider.
2. La conscience holotropique : aimant à expérience régressive
Ta conscience n’est pas un simple flux de pensées. Elle est vivante, vibrante, multidimensionnelle. Elle ne se limite pas à ce que tu sais ou à ce que tu peux formuler avec des mots.
En profondeur, elle est holotropique — ce qui signifie littéralement : "qui tend vers le tout". Elle cherche l’unité, la guérison, l’intégration.
Elle veut te ramener à la complétude, même si pour cela, elle doit te faire traverser à nouveau ce qui a été fragmenté, oublié, rejeté.
Tant que certaines blessures fondamentales restent ouvertes — et notamment celles liées à papa et maman —, ta conscience agit comme un puissant aimant régressif.
Elle attire vers toi, de façon invisible et magnétique, des expériences qui résonnent avec ces mémoires anciennes. Non pas pour te punir.
Mais pour t’offrir une nouvelle opportunité de ressentir ce qui a été figé, de rencontrer ce qui a été évité, et enfin de transformer ce qui n’a jamais pu être pleinement digéré.
Ce n’est pas que tu es "maudit·e" en amour. C’est que le centre de gravité de ta conscience reste arrimé à ces histoires non résolues. À ce regard que tu attendais de papa.
À cette tendresse que tu n’as pas reçue de maman. À ce moment où tu as cru que tu n’étais pas digne d’être choisi·e, entendu·e, aimé·e tel·le que tu étais.
Alors, sans même le vouloir, tu choisis — ou plutôt, tu es attiré·e par — des personnes qui réveillent ces zones inachevées.
Ton système intérieur, par fidélité à ton âme, te pousse à revivre pour enfin réparer.
Mais attention : revivre, ce n’est pas répéter. C’est ressentir en conscience, pour transmuter.
C’est là que réside le pouvoir guérisseur de la conscience holotropique : elle ne te fait pas simplement "revivre le passé", elle t’invite à le traverser avec une présence nouvelle, avec l’adulte éveillé·e que tu es aujourd’hui.
Celui ou celle qui peut dire : "Je choisis de ne plus me fuir dans l’autre. Je choisis de ne plus souffrir par loyauté à ce que j’ai vécu. Je choisis d’aimer autrement."
Il y a une partie de toi qui confond l’amour avec une forme d’intensité nerveuse. Une tension, une brûlure, un vertige.
Tu crois que tu cherches l’amour… mais ce que tu cherches en réalité, c’est cette activation familière de ton système nerveux. Ce pic de sensations, ce mélange de manque et d’euphorie, cette montagne russe émotionnelle. Tu cherches une sensation d’être vivant·e — même si elle te coûte la paix intérieure.
Pourquoi ? Parce qu’enfant, l’amour s’est présenté à toi au moment précis où il a été coupé.
C’est quand tu t’es ouvert·e, vulnérabilisé·e, que la blessure est arrivée. C’est à l’instant où tu avais le plus besoin d’être vu·e, accueilli·e, pris·e dans les bras, que papa ou maman n’étaient pas disponibles. Ou qu’ils étaient eux-mêmes pris dans leur propre douleur.
Ton corps a enregistré cela : aimer = se couper de l’amour.
Et ça, c’est une dissonance que ton système nerveux n’a jamais pu vraiment réguler.
Depuis, une partie de toi recherche inconsciemment cette charge émotionnelle. Tu es attiré·e par les histoires d’amour qui te font vibrer fort, mais pas forcément bien.
Tu t’accroches aux relations brûlantes, où la tension est là dès le départ, où le manque est présent dès le premier regard. Tu crois que c’est passion, mais c’est souvent une addiction à une ancienne douleur.
Car cette montée puis cette chute — cette charge et décharge nerveuse — c’est devenu une forme de drogue. Ton corps la connaît. Il la réclame. Il s’en nourrit, même s’il en souffre.
Le chaos devient familier. Le manque devient preuve d’amour. La douleur devient intensité.
Mais l’amour, le vrai, n’a pas besoin de brûler pour être profond. Il n’a pas besoin de secouer ton système nerveux pour te faire vibrer.
Ce qui te semble "fade" ou "plat" aujourd’hui est peut-être juste sain, stable, sécurisant — et ton corps, habitué à l’instabilité, ne le reconnaît pas encore.
C’est ici que commence la déprogrammation. Ici que tu peux commencer à réapprendre à aimer sans être en état d’alerte. À ressentir sans te perdre. À vibrer sans t’éteindre ensuite.
Tu as compris. Tu vois maintenant le triangle. Ce schéma qui se répète.
Tu as mis des mots sur l’invisible : ce lien entre ton histoire d’enfant, les blessures de papa, de maman, et les relations que tu vis aujourd’hui.
Tu as reconnu que ce n’est pas de l’amour que tu attires, mais un décor parfaitement taillé pour revivre ce qui n’a jamais été entendu, reconnu, guéri.
Et pourtant… tu continues d’attirer les mêmes âmes. Les mêmes dynamiques.
Tu te retrouves encore à t’accrocher, à attendre, à t’oublier, à aimer trop — ou pas assez.
Pourquoi ? Parce que la compréhension ne suffit pas. Le mental peut avoir vu clair… mais ton système émotionnel, ton corps, ton inconscient, eux, avancent à un autre rythme.
C’est ici que débute la véritable transition. Celle où tu ne t’en veux plus d’être encore attiré·e par le même type de relation.
Ici tu comprends que ton âme a un besoin profond de soigner, et que pour cela, elle choisit encore des terrains de réactivation.
Ne te juge pas. Tu es en train de devenir conscient·e. Et c’est immense. Ici trouver l'aide d'un bon thérapeute pour être un bon soutien. Je te conseil de lire notre article Comment trouver un bon thérapeute de couple en Suisse Romande, Vevey, Lausanne, Montreux
Tu es aussi en train de traverser le vide entre l’ancien et le nouveau. Et ce vide, ce n’est pas rien. Il est inconfortable. Il est flou.
Il t’amène à ressentir l’espace laissé par les anciens schémas, mais sans encore avoir intégré les nouveaux.
Alors dans ce passage, tu peux poser une intention nouvelle.
Non pas te forcer à choisir autrement, mais écrire, en toi, un nouveau pacte relationnel.
Demande-toi :
🌱 Quelle relation ai-je vraiment envie de vivre ?
🌱 Quels sont les mots-clés de mon nouveau modèle d’amour ?
🌱 Quel genre de personne je choisis d’aimer à partir de maintenant ?
Et écris-le. Mais écris-le en positif, avec le cœur ouvert.
Pas : "Je ne veux plus de quelqu’un qui me rejette."
Mais : "Je choisis une personne qui m’accueille dans ma sensibilité."
Pas : "Je ne veux plus de relations instables."
Mais : "Je choisis une relation douce, stable, et inspirante."
Tu ne changes pas de vie par rejet de l’ancienne. Tu changes parce que tu ressens enfin ce que ton cœur mérite.
Décrire un nouveau type de partenaire sans renier ton cœur pourra se montrer très utile. En mettant en avant des traits de caractère écris de manière positive tel:
"une personne qui a une vie bien ordonnée, une personne qui a des réactions claires et constantes, une personne qui a vécu des histoires d'amour simples, une personne qui a vécu une enfance sans grands traumatismes..."
Témoignage d'Audrey et de Guillermo:
III. Faire le grand saut : choisir un amour vrai et conscient
Arrive ce moment étrange et sacré à la fois : celui où tu as compris… mais où tu dois maintenant agir autrement.
Non plus en réaction à tes blessures. Mais en cohérence avec ta conscience.
C’est le saut. Celui que ton mental redoute, que ton cœur espère, et que ton système nerveux ne reconnaît pas encore.
1. Choisir un partenaire qui ne "ressemble" pas à ton passé
Ton attirance d'hier n'était pas une boussole fiable : elle pointait vers les zones non guéries. Vers ceux ou celles qui vibraient exactement comme tes blessures d’enfance.
Alors aujourd’hui, ton choix doit être radicalement différent :
Tu choisis un être qui ne déclenche ni panique, ni obsession, ni vertige.
Quelqu’un qui ne "ressemble" ni à ta mère, ni à ton père. Ni à ton triangle dramatique familial. Ni à ceux qui t'ont blessé·e, même involontairement.
Et ça peut te surprendre : au début, ce nouveau lien te semble… fade.
Il n'y a pas de montagnes russes. Pas de doutes vertigineux. Pas de sensation de "perdre pied" dès le début.
2. Apprendre à aimer dans la stabilité et lentement
Comme ton système nerveux a longtemps confondu le chaos avec la passion, tu crois que tu n’es pas vraiment attiré·e ou pas amoureux-se.
Mais en réalité… tu es en train de vivre un amour qui ne t'agresse pas. Un lien qui t'accueille, qui te laisse respirer. Un amour qui ne se base pas sur un manque.
Et pour ton corps, c’est tout nouveau. Il a besoin de temps pour s’y habituer. Pour apprendre à reconnaître la paix comme un endroit d’amour, et non d’ennui.
C’est ici que tu dois te souvenir de ton pacte relationnel intérieur.
Celui que tu as écrit en toi, dans cette phase de transition où tu as enfin vu clair sur tes vrais besoins.
Ce pacte, c’est ton nouveau nord.
Pas ce que ton corps réclame dans l’urgence. Mais ce que ton âme désire dans la durée.Tu ne choisis plus quelqu’un pour le feu qu’il réveille en toi…
Tu choisis quelqu’un pour la qualité de présence que vous pouvez co-créer ensemble.
Un amour conscient ne veut pas dire sans intensité.
Il veut dire avec conscience de ce qui vous relie, sans rejouer sans fin les blessures anciennes.
Il veut dire : "Je te choisis en paix, pas en panique."
Il veut dire : "Je peux te voir sans me perdre."
Il veut dire : "Mon cœur est libre, et je t’ouvre la porte."
Et là, le saut est fait.
3. Guérir de l’intérieur avec un pouvoir supérieur
Une relation toxique n’est pas seulement une histoire d’abus ou de chaos extérieur.
C’est aussi — et surtout — une forme d’addiction à l’amour, subtile mais puissante.
Une dépendance émotionnelle, où tu remets ton pouvoir personnel entre les mains de l’autre, sans même t’en rendre compte.
Tu attends d’être choisi·e, validé·e, réparé·e.
Tu espères que l’autre viendra combler ce vide, te redonner ce que tu n’as jamais reçu.
Et, sans le savoir, tu vis l’amour depuis un endroit régressif de toi — cet espace intérieur où l’enfant blessé cherche encore papa ou maman.
Mais quand tu fais cela, ton pouvoir reste bloqué dans le passé. Tu vis, ressens, choisis… non pas depuis l’adulte que tu es devenu·e, mais depuis une ancienne version de toi, figée dans le manque.
Alors, même avec toute la conscience du monde, l’amour ne peut pas s’ancrer dans le présent.
Parce que c’est ton enfant intérieur, apeuré ou affamé, qui aime à ta place.
Parce que c’est ta mémoire traumatique, ton besoin de fusion ou ton vide affectif, qui parle à travers toi.
C’est ici qu’intervient une clé fondamentale :
La restauration de ton pouvoir personnel.
Mais pas un pouvoir de contrôle. Un pouvoir spirituel.
Une autorité intérieure libre, aimante, lucide.
Et cette force, tu ne la trouves pas dans l’ego. Tu la trouves dans ta relation à quelque chose de plus grand que toi.
Ce "plus grand", chacun·e peut le nommer comme il veut : Dieu, l’Univers, la Vie, l’Amour, la Source, la Lumière, le Soi profond…
Peu importe la tradition religieuse ou spirituelle. Ce qui compte, c’est le lien vivant que tu entretiens avec cette voix supérieure en toi, qui ne parle pas depuis la peur, le manque ou la blessure — mais depuis l’amour.
C’est cette voix-là qui peut te guider.
C’est elle qui te dit : "Tu n’as plus besoin de mendier l’amour."
"Tu n’as plus besoin de t’attacher à ceux qui ne peuvent pas t’aimer."
"Tu peux faire le choix d’un amour conscient, aligné, sans te trahir."
En cultivant cette relation intérieure à ce pouvoir supérieur — en le laissant inspirer tes choix amoureux — tu récupères ton autorité d’âme.
Et tu peux enfin aimer depuis qui tu es aujourd’hui, et non plus depuis ce que tu as vécu hier.
Conclusion : de l’amour qui blesse à l’amour tout court
Ton histoire ne te définit pas.
Ce que tu as vécu n’est pas une condamnation — c’est une invitation à te libérer.
Tu dois libérer la mémoire de ton enfant intérieur encore accroché aux jambes de tes parents.
Cet enfant qui attend encore d’être aimé, reconnu, protégé.
Mais aujourd’hui, ce n’est plus ton partenaire qui doit le faire. C’est toi.
C’est ton adulte actuel — ton toi éveillé, conscient, lucide — qui peut maintenant soigner, écouter, rassurer.
Lui donner ce que tu espérais autrefois recevoir à l’extérieur :
🌿 De l’attention.
🌿 De la sécurité.
🌿 De la tendresse stable.
🌿 De l’amour inconditionnel.
Et pour cela, il te faudra oser faire un choix courageux :
✨ Choisir un partenaire qui ne vient pas nourrir ton schéma passé,
✨ Choisir une relation qui ne te secoue pas mais te construit,
✨ Choisir un amour plus lent au début, mais plus stable, profond, vivant.
Et continuer, chaque jour, à guérir en toi le manque,
à remplir ce vide depuis l’intérieur,
non pas par besoin, mais par reliance.
Car ce vide ne peut être habité que par ta relation à quelque chose de plus grand que ton ego blessé.
Un pouvoir supérieur, une force d’amour, une Présence — quelle que soit ta foi ou ton langage.
C’est dans ce lien-là que tu retrouveras ton axe, ta souveraineté, ta paix.
Et c’est là, enfin, que tu pourras vivre
l’amour, tout court.
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